Votre corps possède un système nerveux capable de vous ramener instantanément à la paix.
Et si le Son était la clef pour l’activer ?
Depuis des millénaires, les traditions spirituelles du monde entier ont pressenti ce que les neurosciences confirment aujourd’hui : le son a le pouvoir de transformer notre état intérieur en quelques secondes.
L’Onsei-Dō, la Voie du Son selon l’antique principe de Kototama, repose sur cette vérité fondamentale : la vibration sonore de notre voix a un effet direct sur notre système nerveux.
Mais que se passe-t-il exactement dans notre corps quand nous pratiquons les sons sacrés ?
Comment expliquer que des pratiquant·e·s de l’Onsei-Dō ressentent instantanément un apaisement, une présence accrue, une connexion plus profonde à eux-mêmes ?
C’est ce que je vous propose de découvrir dans cet article : https://www.aucoeurduvivant.com/le-pouvoir-du-son-dans-l-onsei-do/
Chaque kototama est composé de « sons-mères » (voyelles) et de « rythmes pères » (consonnes).
Les « sons-mères » sont les cinq puissances, c’est-à-dire les cinq énergies dont le potentiel est utilisable par l’homme.
Les « rythmes-pères » sont les huit pouvoirs, c’est-à-dire les huit façons d’utiliser les cinq énergies mises à disposition par les sons-mères.
Dans un premier temps, le chant des mots-âmes contribue, par une restructuration progressive des plans physique, énergétique, émotionnel et mental, au dépassement des blocages intérieurs et à une unification de notre être.
Dans un deuxième temps, la pratique des « mots-âmes », par son effet direct sur les ondes cérébrales, contribue à nous aider à sortir des « autoroutes neuronales » qui pérennisent l’identification à un « moi je » n’étant plus accordé avec notre « Je Suis » originel.
Dans un troisième temps, la pratique des kototama offre un soutien énergétique précieux sur le sentier de la Libération, favorisant la stabilisation d’une conscience établie dans la perception directe de notre nature originelle…
Jour après jour, le chant des kototama construit un « nid » sonore au coeur duquel Aoi Tori, l’Oiseau Messager du Silence Originel, peut redéployer les ailes de la Conscience toujours Eveillée à Elle-Même… Dans cet espace de conscience, Kototama retrouve alors sa fonction première : être non pas une pratique, mais le Chant de l’Unité se goûtant et se célébrant en tout ce qui est…
La prononciation (murmurée, parlée, chantée) des kototama est une invitation à entrer dans le son, à le ressentir en nous jusqu’à « devenir » le son prononcé, afin de retrouver au centre de nous notre note fondamentale, expression de notre identité profonde. En nous permettant de reconnecter l’essence de toute chose, c’est notre propre nature essentielle et originelle que le Kototama nous permet de retrouver.
Le Kototama est une voie à part entière, pont sonore entre esprit et matière, dont la pratique permet de retrouver au centre de nous l’espace de paix et de sérénité à partir duquel notre nature profonde peut pleinement s’exprimer, dans l’harmonie et la joie du Vivant qui est en nous.
Son enseignement millénaire propose de travailler sur les trois plans, corps, âme et esprit :
sur le corps, par la pratique de certains mouvements, ainsi que par la transmission des In (sceaux, mudra en sanskrit) associés aux mots-âmes ;
sur l’âme, par la transmission et la pratique des mots-âmes ;
sur l’esprit, par l’enseignement spirituel donné pendant les stages, et plus que tout, par les espaces de présence partagés au coeur du silence…