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Kototama ou Kotodama ?

Quelle est la différence entre le Yoga du Son (Nada Yoga), le Mantrayana et la pratique du Kototama ?

Je chante faux : puis-je pratiquer le Kototama ?

Peut-on utiliser les sons du Kototama dans le cadre d’un processus de mieux-être physique, énergétique, émotionnel ?

Quelle est la relation exacte entre l’Aikido et le Kototama ?

Questions réponses

Questions réponses Onsei Do Kototama

Kototama ou Kotodama ? Je trouve ces deux termes dans des titres de stage Reiki…

Le terme kotodama désigne au japon de façon générique tout mot chargé d’un sens spirituel, celui de kototama n’est pas utilisé dans la langue japonaise courante, mais seulement par les pratiquants du principe de Kototama

Depuis 2003, des lignes de sons ont été transmises dans le milieu Reiki : ils les ont nommés « Kotodama« .

A partir de 2004, il m’a été demandé par de nombreux enseignants Reiki de me donner mon avis sur l’origine et la puissance de ces lignes de sons : j’ai tout de suite indiqué qu’il ne s’agissait pas de lignes de son issues du principe de Kototama,  et pour plus de clarté, j’ai rédigé en mai et septembre 2004 deux articles sur ce sujet, qui sont parus dans la revue « Reiki Forum ». A la suite de quoi, face à de nombreuses demandes émanant du milieu Reiki sur la transmission du principe de Kototama, j’ai animé de 2004 à 2006 des stages « Kototama et Reiki « .

J’ai toujours précisé sur le programme de tous mes stages « Kototama et Reiki » :
« A l’attention des enseignants en Reiki : à l’issue de ce séminaire, vous pourrez utiliser l’ensemble des sons et pratiques reçus pour votre usage personnel, pour les soins que vous donnez, et dans le cadre des Reiju, mais vous ne pourrez les transmettre ou enseigner à vos élèves, n’ayant pas reçu de transmission d’enseignant en Onsei-Do. » Dans chaque stage « Kototama et Reiki », j’ai toujours fait prendre un engagement individuel et solennel par chaque participant de garder pour son usage personnel exclusivement tout ce qui était transmis dans le stage, engagement qui avait été pris par cette élève, dans chacun des stages auxquels elle a participé.

Malgré cela, j’ai découvert en avril 2007 qu’une participante de ces stages s’était servi de l’enseignement de mes stages « Kototama et Reiki « , pour créer à son tour des stages de ce type.

Après cela, je n’ai plus eu confiance que la confidentialité que je demandais dans mes stages pouvait être respecté, et, par souci de préserver la qualité de l’enseignement qui m’a été transmis et dont je suis gardien, et afin que ce type d’incident ne se reproduise à nouveau, j’ai décidé d’arrêter de donner des stages « Kototama et Reiki « …

J’ai malheureusement constaté que ce que j’ai transmis lors des stages donnés de 2004 à 2006 (à environ 200 personnes en France et en Suisse) a continué de produire des stages de tous types sur ce thème, animé par des personnes n’ayant pas reçu de transmission pour le faire…

Je me sens concerné lorsque le terme de Kototama est utilisé : car si les kanji 言霊 peuvent effectivement se prononcer kotodama ou kototama, les japonais dans le langage courant utilisent exclusivement la prononciation de kotodama : si quelqu’un au Japon parle de kototama, c’est qu’il est pratiquant de ce principe et appartient à une lignée de Kototama

Pour tout japonais, kotodama désigne le pouvoir inhérent aux mots… mais ce qu’est Kototama, très peu de japonais le savent, ce principe étant resté occulté (même au Japon) pendant très longtemps, et gardé sous le sceau du secret par la maison impériale du Japon.

J’aime la clarté : le principe et la pratique de Kototama n’ont juste RIEN à voir avec les kotodamas, les lignes de sons reliées aux symboles du Reiki. Ensuite, tout fonctionne, les kotodamas du Reiki et les kototamas, là n’est pas le souci… j’ai juste à cœur qu’il y ait de la clarté dans les transmissions, en des domaines où elle n’est pas souvent présente…

Je constate que le fait qu’à une époque j’ai voulu partager aux pratiquants et Maîtres en Reiki quelques éléments de base du Kototama a apparemment contribué à la confusion existante, ces personnes n’ayant pas suffisamment pratiqué Kototama pour voir avec clarté la différence entre les deux, assimilant les kotodamas du Reiki à des kototamas et se permettant d’enseigner des lignes de sons reçues dans mes stages sans avoir reçu la transmission nécessaire pour cela…

Pour information, j’ai cheminé en région parisienne dans la Voie du Son pendant 12 ans avec un groupe de fidèles pratiquants en Kototama : c’est seulement au bout de 9 ans que je leur ai proposé un cursus de « Praticiens en Onsei-Dō » à l’issue duquel j’ai reconnu certains d’entre eux dans ce rôle, ce qui leur permettra de pouvoir utiliser le principe de kototama dans des séances de soins par le son : il est clair qu’on est loin de « transmissions-éclairs » qui sont monnaie courante en occident après un ou deux week-end de stage…

Vous pouvez trouver leur liste sur cette page.

A ce jour, je n’ai donné une reconnaissance officielle pour la transmission des KotoTama liés aux symboles du Reiki qu’à deux enseignantes Reiki : Pascale LEMAIRE (en France) et Jocelyne BOULADIER (en Suisse).

Quelle est la différence entre le Yoga du Son (Nada Yoga), le Mantrayana et la pratique du Kototama ?

Premièrement, ces pratiques sont originaires d’Inde, alors que le Kototama vient du Japon, où les textes parlant de son origine le décrivent comme un principe de vie perfectionné il y a 56 000 ans par les ancêtres de toute l’humanité.

Deuxièmement, la différence majeure entre les pratiques précitées et le Kototama réside dans le fait que les sons prononcés dans la pratique du Kototama sont des « sons sources », c’est-à-dire des phonèmes dépourvus de sens dans les langues conventionnelles (contrairement au Mantrayana dans lequel chaque mantra peut être traduit, car composé de « mots »). Seuls les « bijas-mantras » du Mantrayana pourraient, dans l’esprit, être rapprochés des « sons purs » pratiqués dans le Kototama.

Enfin, le Kototama n’est pas en soi une pratique, mais désigne avant tout le principe du Son, agissant à travers les sons purs, ces derniers étant ensuite utilisés dans l’ensemble des pratiques du son issues de traditions de tous horizons.

Je chante faux : puis-je pratiquer le Kototama ?

On chante ce que l’on entend… En fait, personne ne « chante faux » : ce que l’on nomme ainsi vient d’une difficulté au niveau de l’écoute dans le fonctionnement de la boucle audio-phonatoire. Des pratiques spécifiques sont enseignées dans le Kototama afin de rétablir l’écoute nécessaire à l’émission des sons que l’on souhaite chanter.

Par ailleurs, la pratique du Kototama ne requiert aucune compétence sur le plan vocal : tout le monde peut pratiquer, et ressentir le plaisir du Son résonnant en nous…

Peut-on utiliser les sons du Kototama dans le cadre d’un processus de mieux-être physique, énergétique, émotionnel ?

La Voie du Kototama comporte des lignes de sons agissant sur le plan physique, sur le renforcement des organes internes ; sur le plan énergétique, au niveau des méridiens et des chakras ; sur le plan émotionnel et mental, au niveau des ressentis et des pensées.

Ces sons sont enseignés à tous les pratiquants du Kototama, pour leur usage personnel uniquement. Lorsque la question « quand pourrais-je utiliser les sons pour autrui ? » est posée, la réponse donnée traditionnellement est : « pratique pendant sept ans, et lorsque tu parviendras par le son à obtenir un mieux-être pour toi-même, tu pourras alors te reposer la question de savoir si tu peux l’utiliser pour autrui« .

La transmission pour pouvoir utiliser le son sur autrui n’est donnée (et sous certaines conditions) qu’à celles et ceux qui sont déjà des thérapeutes dans leur vie quotidienne, toute pratique sur autrui pouvant s’avérer dangereuse pour qui n’est pas suffisamment formé à l’accompagnement, quel que soit le plan sur lequel celui-ci s’effectue.

Pour information, en  2012-2013, pour la première fois, je vais former des « Praticiens en Onsei-Do », la plupart d’entre eux cheminant avec moi dans la Voie du Son depuis 8 à 9 ans…

Dans le cas d’atteintes physiques, l’utilisation des sons ne peut EN AUCUN CAS se substituer à une visite chez le médecin, ou aux traitements qui vous ont été donnés par un membre du corps médical.

Un médecin généraliste est actuellement formé en sept ans ; les Druides, comme tous les sages de l’antiquité, recevaient une formation sur vingt ans : vous semble-t-il normal de croire qu’une formation sur quelques week-end pourrait vous conduire à un degré d’intégration suffisant pour pouvoir tourner votre pratique vers autrui ?

Je conclurai sur ce sujet par une citation d’Yvan Amar (philosophe, décédé en 1999, dont Marie de Hennezel a porté témoignage des derniers moments de vie dans son livre « Mourir les yeux ouverts ») :

Si quelqu’un me guérit et me retire mon mal,
j’entends aussi qu’il me hisse au niveau de conscience
que j’aurais atteint si j’avais moi-même résolu
ce que ce mal devait m’apprendre.
Sinon, s’il me laisse dans le même état de conscience
après m’avoir retiré mon mal,
il me vole l’outil de ma croissance
que peut être cette maladie…

Quelle est la relation exacte entre l’Aikido et le Kototama ?

Le fondateur de l’Aikido, O Senseï Morihei Ueshiba disait : « Il n’y a pas d’Aikido sans Kototama. L’Aikido est la mise en mouvement des « mots-âmes »…« 

Masahilo Nakazono commentait ces paroles en disant : « L’Aïkido est né du Kototama à travers Morihei Ueshiba. L’Aïkido est une pratique silencieuse des rythmes de vie du Principe de Kototama par les Arts martiaux.« 

O Senseï pratiquait Kototama tous les jours, et en a enseigné le principe à seulement quelques proches disciples : c’est la raison pour laquelle de nos jours, peu d’aikidoka connaissent cette pratique, ou la connaissent sous une forme qui a été déformée au fil du temps et des enseignants, qui n’avaient pas reçu de transmission spécifique pour l’enseigner.

Pour en savoir davantage sur la relation entre l’Aikido et le Kototama, visitez la page consacrée à O Senseï Morihei Ueshiba.

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